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Occitanie (Haute-Garonne) Du ginseng en complément

France Ginseng cherche des agriculteurs pour produire 50 hectares de cette vivace dans le Sud.

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Fils d’agriculteur, diplômé de l’École d’ingénieurs de Purpan, à Toulouse, l’ancien rugbyman Yannick Jauzion s’est lancé, il y a sept ans, dans la production de ginseng. « Douze chercheurs ont travaillé à optimiser cette culture, raconte le président de France Ginseng. Nous possédons une exploitation à Seysses, où nous cultivons 3,2 hectares, et deux agriculteurs des Landes nous ont rejoints avec près de 10 ha. Notre objectif est d’atteindre 50 ha, car nous passons aujourd’hui à la transformation. »

Le ginseng se cultive à l’ombre, pendant quatre ans minimum. L’entreprise développe une culture sous rampes de panneaux photovoltaïques, protégeant de l’eau et du soleil. « Cela permet de maîtriser l’irrigation et de réduire les apports en fongicides, précise Jean-Lionel Vergez, producteur à Sorde-l’Abbaye (Landes). La production d’énergie solaire finance l’outil de production et la mise en culture. »

Revenu sécurisant

« Nous accompagnons les agriculteurs candidats, ajoute Sylvain Latapie, le directeur général. Il faut prévoir un terrain de 5 ha minimum, sur lequel nous faisons des analyses de sol. Notre partenaire Soleo Energie se charge des études pour les panneaux solaires et nous aidons à la demande du permis de construire. Une fois les ombrières en place, nous fournissons les semences, prêtons un semoir spécial et assurons le suivi cultural. Nous prenons en charge les intrants pendant quatre ans, ainsi que la main-d’œuvre pour irriguer et désherber mécaniquement. Et pour la récolte, nous mettons à disposition une récolteuse à pommes de terre. Le rendement attendu est de 500 à 600 kg à hectare. »

Pour l’achat des racines, France Ginseng propose des avances trimestrielles ou un versement à la récolte. Si la valeur marchande est inférieure aux avances versées, l’agriculteur garde la différence. Dans le cas contraire, un complément lui est versé. L’objectif est de garantir une marge brute de 2 000 € par hectare et par an.

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